Le Blog de Coquinons.com

Je veux m’abstraire vers vos cuisses et vos fesses,
Putains, du seul vrai Dieu seules prêtresses vraies,
Beautés mûres ou non, novices et professes,
Ô ne vivre plus qu’en vos fentes et vos raies !

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Et vos seins, double mont d’orgueil et de luxure
Entre quels mon orgueil viril parfois se guinde
Pour s’y gonfler à l’aise et s’y frotter la hure :
Tel un sanglier ès vaux du Parnasse et du Pinde.

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Mais quoi ? Tout ce n’est rien, Putains, aux pris de vos
Culs et cons dont la vue et le goût et l’odeur
Et le toucher font des élus de vos dévots,
Tabernacles et Saints des Saints de l’impudeur.

C’est pourquoi, mes soeurs, vers vos cuisses et vos fesses
Je veux m’abstraire tout, seules compagnes vraies,
Beautés mûres ou non, novices ou professes,
Et ne vivre plus qu’en vos fentes et vos raies.

Paul verlaine - Femmes - 1890.

Durant les époque très reculées (Paléolithique, Mésolithique, Néolithique) que l'on appelle communément "age de pierre", les hommes étaient fascinés par la grossesse et l'enfantement : les représentations se limitaient aux vulves et ventres distendus. Bien plus tard, les hommes se rendirent compte que le phallus était très impliqué dans le processus et ils ont commencé à représenter des pénis en érection.

Ainsi les civilisations de l'antiquité ont voué un culte au phallus en le représentant un peu partout : sur les poteries, les peintures, les sculptures. Les Égyptiens vénéraient le sexe mâle sous la forme du dieu Osiris représenté avec un sexe disproportionné. Les grecs les représentaient jusque sur les fresques avec des mains et des bouches qui se tendaient vers eux, indifféremment d'hommes, femmes ,bacchantes ou satyres. Ils pénétraient également dans toutes les positions. Les romains vouaient un culte à Priape, dieu au sexe toujours en érection (d'où le priapisme - affection gardant le sexe de l'homme toujours dur, aïe aïe aïe ).

Toutes les époques et toutes les civilisations sont concernées, poteries du Pérou, estampes japonaises, statues érotiques malgaches, bas reliefs hindous, traités érotiques chinois... Et partout les pierres dressées sont des lieux de pèlerinage où les femmes viennent caresser ces symboles ou le renflement de certaines statues mâles pour guérir de la stérilité.

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